mercredi 30 mai 2012

Compote de rhubarbe

Au printemps, j’ai toujours envie de rhubarbe. Elle est le premier fruit (légume, en fait) disponible frais, ce qui vient enfin casser la morosité des repas d’hiver. Le problème avec la rhubarbe, c’est qu’elle arrive toute en même temps, en grande quantité.  À chaque année, je me dis que je vais en faire plein de recettes tout l’hiver. Chez moi, la rhubarbe est jeune et minuscule, donc je me trouve une voisine généreuse (et paresseuse…) qui voudra bien que je soulage son jardin de toutes ces tiges géantes qui l’envahissent.

Je me tape donc le ramassage, le nettoyage, le découpage, l’ensachage, l’identification, et je rempli mon congélateur avec des sacs de rhubarbe prête à l’emploi. Et, au printemps suivant, la rhubarbe revient me narguer, me rappelant insidieusement que je n’ai toujours rien fait avec les trois sacs de petits tronçons verts qui traînent dans le frimas de mon congélateur.
Cette année, je tente une nouvelle approche. J’ai transformé la rhubarbe avant de la ranger. Comme ça, je me dis que quand j’en aurai envie, elle sera déjà prête, et je n’aurai pas l’excuse du manque de temps. J’ai donc opté pour une recette de compote de rhubarbe en conserve, permettant ensuite de faire des carrées à la rhubarbe (que je compte bien essayer bientôt). La recette vient du blogue de Manon, comme beaucoup de recettes de conserve que j’essaie, vous allez rapidement vous en rendre compte.  Je n’ai modifié que les quantités, puisque j’avais cueilli un peu plus que la moitié de rhubarbe que sa recette suggère.
Deux ingrédients : de la rhubarbe et de la cassonade. On compote doucement, puis on passe à la girafe pour enlever les mottons.


Bien entendu, comme tout ne peut jamais aller parfaitement (en tout cas, pas pour moi…) mon chaudron était trop petit, j’ai dû changer en cours de route. Mon entourage vous dira que ça m’arrive un peu trop souvent, mais ce sont des menteurs… Ma girafe a aussi rendu l’âme en cours de destruction de mottons, abandonnant au passage des morceaux de caoutchouc déchiqueté dans ma compote. Et hop, c’est parti pour la pêche aux granules noires. J’ai reconstitué la pièce manquante au complet, ça devrait aller.

Au final, je me retrouve avec 6 pots ½ de compote de rhubarbe bien sucrée, que je vais pouvoir utiliser dans des recettes ou manger nature. Parce que pour les recettes, il va falloir qu’elle survive à mon chum, qui l’a un peu trop trouvée de son goût.

2 commentaires:

  1. Salut Chantal!

    Bonne idée ce blog :)

    Moi aussi j'ai fait de la compote de rhubarbe cette année... j'ai fait trois versions, je vais en parler bientôt sur le blog.

    J'ai réussi à me dégotter 16kg (une fois coupée prête à l'emploi) de rhubarbe chez des gens qui ne la mange pas :)

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    1. Salut!
      Ça fait un bon bout de temps que le blog me trottait dans la tête. J'ai fait un essai raté il y a quelques années, mais là, je crois que ça y est. Faut dire que j'ai de bonnes sources d'inspiration ;)

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